Sécuri-sexe
Le Sécuri-sexe ou sexe sans risque est un mode de relations sexuelles qui minimise les risques de contracter une maladie vénérienne.
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Le Sécuri-sexe ou sexe sans risque (en anglais, Safer sex ou Safe sex) est un mode de relations sexuelles qui minimise les risques de contracter une maladie vénérienne (en particulier le SIDA).
Les techniques du Sécuri-sexe vont de l'utilisation du préservatif à la limitation du nombre de partenaires, en passant par des pratiques sexuelles n'impliquant pas de pénétration, comme l'axilisme.
Moyens recommandés pour la réduction des risques
Il existe plusieurs façons, pouvant le plus fréquemment être associés, servant à diminuer de façon variable le risque de transmission des IST.
Réduction du nombre de partenaires
- La masturbation solitaire (y compris le «sexe par téléphone» et le cybersexe) ne présente évidemment aucun risque de transmission d'IST à partir du moment où elle n'utilise pas d'objets ayant déjà été utilisé dans ce but par d'autres personnes.
- La monogamie et par extension la fidélité permet aussi la réduction des risques. Il s'agit de réduction de risque (et non de suppression du risque) en raison dans un premier temps de la possibilité d'infidélité cachée du ou de la partenaire, mais également par l'existence éventuelle d'IST contractée au préalable par l'autre partenaire, sans présence obligatoire de symptômes.
- La connaissance du partenaire, en particulier son statut face aux infections transmissibles sexuellement (ITS ou IST) est par conséquent utile en complément de la monogamie et réalisable par exemple en pratiquant des tests de dépistage des IST.
- La communication avec le partenaire. Il s'agit d'être ferme en affirmant ce qu'on accepte ou non dans sa relation avec l'autre. Ceci inclut la discussion à l'avance de ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas, afin d'éviter les «décisions dans le feu de l'action».
Éviter les substances psychoactives
L'utilisation de drogues récréatives, y compris les boissons alcoolisées favorise en effet la prise de risques, surtout dans les pratiques sexuelles.
Éviter le contact entre muqueuses, et avec les liquides biologiques
Le contact avec le sang, les sécrétions vaginales, le liquide séminal et le sperme peut être évité par diverses méthodes :
- Les barrières physiques :
- Les préservatifs, utilisés du début à la fin de la pénétration, peuvent être masculins si employés pour couvrir le pénis pendant l'activité sexuelle ou féminins s'ils sont à insérer dans le vagin (et quelquefois utilisés pour les rapports anals en enlevant l'anneau interne) et qui ont l'avantage de couvrir la vulve. Le préservatif masculin est le plus fréquemment fait en latex, avec l'inconvénient de quelquefois déclencher des réactions allergiques. Les préservatifs féminins et certains préservatifs masculins sont produits à partir d'autres substances, comme le polyuréthane, qui ont les avantages d'être plus résistant que le latex et qui ne provoquent pas d'allergie. Cependant, son efficacité est moins documentée que pour le latex. Les préservatifs (en particulier en latex) sont quelquefois accusés d'être fragiles ; à ce propos, leur utilisation doit répondre à des règles simples mais impératives qui sont les suivantes : ne pas ouvrir la pochette avec des ciseaux, ne pas le manipuler avec les ongles (utiliser la pulpe des doigts), ne pas employer de lubrifiants à base d'huile ou de matières grasses avec des préservatifs en latex (ce qui les rend poreux) et appliquer régulièrement du lubrifiant surtout lors d'un rapport anal. Il ne faut jamais mettre deux préservatifs l'un par-dessus l'autre (frottements latex contre latex pouvant provoquer la déchirure), réutiliser un préservatif usagé et toujours s'assurer que le préservatif n'a pas dépassé la date limite d'utilisation. Ils ne doivent pas non plus être conservés dans un porte-monnaie ou une poche de pantalon, afin d'éviter que les frottements ne les altèrent. Il existe des préservatifs fabriqués à partir de peau ou d'intestin animal, tel que le Trojan NaturaLamb, qui ne sont pas reconnus comme fiable du fait de leur porosité et du passage envisageable de virus tels que le VIH.
- La digue dentaire est une feuille de latex (utilisée par les chirurgiens dentistes pour isoler les dents en cours de traitement) qui est typiquement employée comme barrière entre la bouche et le vagin au cours du cunnilingus ou entre la bouche et l'anus pendant l'anulingus. En alternative d'une digue dentaire si celle ci n'est pas disponible, un morceau de pellicule en plastique (telle que le Saran Wrap™) peut aussi être employé comme barrage dentaire, mais les pellicules en plastique conçues pour four à micro-ondes sont trop poreuses. On peut aussi improviser une protection en découpant des préservatifs ou des gants de vinyle ou de latex.
- Les gants médicaux, fabriqués à partir de latex, de vinyle, de nitriles ou de polyuréthane peuvent être employés en lieu et place des barrages dentaires au cours du sexe oral ou pour protéger les mains au cours de la masturbation mutuelle. Les mains peuvent avoir des blessures invisibles à l'œil nu qui peuvent laisser passer les virus et les microbes pathogènes qui se trouvent dans le sperme ou les fluides vaginaux. Quoique le risque d'infection de cette manière soit estimé comme bas, les gants procurent une précaution supplémentaire. Les gants rendent aussi la masturbation mutuelle plus confortable en empêchant les ongles pointus de griffer accidentellement les organes génitaux.
- Le spermicide Nonoxynol-9 a été prétendu diminuer la probabilité de la transmission d'IST. Cependant plus de preuves sont nécessaires pour vérifier ceci et il ne peut pas être recommandé à cette fin en 2008. Nonoxynol-9 est irritant et peut produire des déchirures microscopiques dans les parois muqueuses, ce qui porte à croire que la transmission d'IST soit facilité par le passage d'agents pathogènes au travers de ces muqueuses.
- Une autre manière d'éviter le contact avec le sang et le sperme est l'outercourse, c'est-à-dire une activité sexuelle n'impliquant pas la pénétration. Quoique la méthode soit efficace, elle n'est que rarement mentionnée par les éducateurs de sécuri-sexe.
- Fausses croyances et méthodes inefficaces :
- La plupart des méthodes de contraception (pilule contraceptive par exemple) qui fonctionnent autrement qu'en mettant une barrière physique entre les organes sexuels des deux partenaires, ne sont pas efficaces pour empêcher la transmission des IST.
- «Se retirer» (dans le sens où le pénis est extrait du vagin, de l'anus ou de la bouche avant l'éjaculation) n'est pas du sexe sûr : la transmission d'IST est envisageable par simple contact entre muqueuses et entre une muqueuse et les autres sécrétions que le sperme (sécrétion vaginales chez les femmes ; liquide séminal chez les hommes, constituant lui aussi un lubrifiant naturel, produit lors de l'excitation et émis sans contrôle avant même l'éjaculation).
Changements en terminologie
Comme le risque de la transmission des IST dans diverses activités sexuelles est un continuum plutôt qu'une dichotomie simple de risqué/sécurisé, le personnel sanitaire en Amérique a commencé à parler de «sexe plus sûr» (safer sex) plutôt que de «sexe sûr» (safe sex). Cependant, dans la majorité des autres pays, y compris le Royaume-Uni et l'Australie, le terme «sexe sûr» continue d'être employé par les éducateurs de sexologie. Peut-être parce que par une adhérence stricte à ces techniques les risques les plus dangereux d'attraper les IST sont estimés par certains comme négligeables ou du moins socialement acceptables.
Polémique
Quelques conservateurs s'opposent au mouvement de «sexe plus sûr» parce qu'il facilite ce qui, selon eux, est un comportement immoral ainsi qu'à haut risque, c'est-à-dire le sexe et la promiscuité en dehors de mariage. Ces opposants prédisent des augmentations plutôt que la diminution de risque de contracter une IST. Selon eux, la meilleure manière d'éviter la maladie sexuelle est l'abstinence avant le mariage suivi de la fidélité mutuelle perpétuelle.
Aux États-Unis, certains ont proclamé que les préservatifs étaient inefficaces contre la transmission de VIH, surtout au cours du sexe anal. Ces affirmations ont été contestées par énormément de chercheurs médicaux, qui estiment que les préservatifs, utilisés correctement, sont une protection efficace.
Ceux qui soutiennent le sécuri-sexe précisent qu'il faut éduquer les gens à un âge jeune pour être efficace, une notion qui réveille toujours une opposition plus lourde des conservateurs, compte tenu de le tabou de sexualité des enfants.
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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 06/08/2009.
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